HISTORIQUE DU FLEURISSEMENT
Une presqu'ile dans le Léman
Yvoire est une petite commune ( 310 hectares ), située sur la rive française du Léman, à 30 minutes de Genève et d'Evian sur une pointe qui marque la limite entre le Petit lac et le Grand lac et représente depuis toujours une position stratégique dans la région. Sa population est actuellement de 700 habitants.
Un vieux bourg de bientot 700 ans
C'est
à partir de 1306 que les architectes militaires D'Amédée
V le Grand, comte de Savoie, font d'Yvoire un bourg fortifié. Il subsiste
de ces travaux des vestiges essentiels : chateau, portes, remparts, etc. Le
tracé des rues n'a pas changé depuis cette époque et
certaines ruelles sont meme plus anciennes. Après une alternance de
périodes de guerre et de paix, le village végète jusqu'à
la fin du XIXème siècle; la population de pecheurs et d'agriculteurs
est dans l'ensemble restée très pauvre. Yvoire ne se réveillera
qu'à l'aube de la seconde moitié du XXème siècle.
Dès la fin de la seconde guerre mondiale, l'agriculture et la peche
laissent progressivement la place au tourisme. Les habitants, et surtout les
femmes, garnissent petit à petit leurs maisons de fleurs.
En 1959, Yvoire est primée pour la première fois au Concours
des Villes et Villages fleuris.Elle reçoit le 1er prix. Une collaboration
s'installe entre la commune et les établissements LAMY, horticulteur
à Publier, aujourd'hui SCEA Le Planteau, pour le fleurissement de la
commune d'Yvoire.
En 1962, Yvoire est primée dans la catégorie "moins de 1000 habitants agglomérés",et reçoit le premier prix. A cette époque, l'horticuleur livre en 2 cv Citroen 250 plantes par an, principalement des ageratums, bégonias et salvias.
Au fil des années, Yvoire figure parmi les lauréats aux Concours Nationaux de Fleurissement; à partir de 1971, elle reçoit le prix "3 Fleurs" et dès 1974 elle reçoit le prix "'4 Fleurs".
A partir de 1975, la collaboration entre la commune et l'horticulteur est renforcée car le fleurissement de la commune devient de plus en plus important. L'horticulteur livre les plantes avec un camion, il fournit deux employés qui sont aidés par un employé communal. Le fleurissement reste traditionnel; il concerne essentiellement le Monument, La Mairie, le Port et la Fontaine.
En
1985, le fleurissement d'Yvoire nécessite 15 jours de plantation
en début de saison pour la mise en place et la préparation des
massifs, ainsi que la présence de deux employés de la part de
l'horticulteur en plus des employés communaux. Le fleurissement est
de moins en moins traditionnel, on élabore des plantes différentes.
On a recours à la fertilisation des massifs et des jardinières,
on utilise des traitements préventifs pour anticiper les maladies et
éviter les parasites.
Dès 1989, Yvoire est candidate au Grand Prix National de Fleurissement.
Elle obtiendra cette récompense en 1992, qui sera ensuite confirmée
en 1995, 1998 et 2001.
En 1995, le fleurissement est cette fois très important. La
nature des plantes est différente, elles sont beaucoup plus diversifiées.
Les plantes traditionnelles de type plantes à massif ont pratiquement
été supprimées. On utilise des plantes nouvelles telles
que Tabac Sylvestrus, Cléomes, Salvias, Dalhias décoratifs (etc)
et des plantes sur tige de type Plumbago, Lantana, Solanum, Fuchsia etc. Cependant,
le géranium reste le produit phare et le produit sur pour le fleurissement
des balcons meme s'il est souvent accompagné d'autres essences à
fleurs, telle Sanvitalia, Surfinia type famous, décoratives type Hélichrysum
ou Plectranthus, et en massif des hauteurs et des volumes différents
qui accentuent la diversité et l'harmonie des tons.